Christelle Fortin, infirmière spécialisée en tabacologie au CHU de Brest, partage son usage de la téléconsultation Rofim pour assurer un suivi continu à distance, maintenir le lien thérapeutique et accompagner des patients éloignés.
Dans son activité d’infirmière spécialisée en tabacologie au CHU de Brest, Christelle Fortin accompagne ses patients sur la durée, à travers des échanges réguliers et un lien thérapeutique essentiel. Face aux contraintes géographiques et professionnelles de certains patients, la téléconsultation s’est imposée comme une solution naturelle.
Avec la plateforme Rofim, elle peut assurer un suivi continu, sans rupture, même à distance.
Quel est votre rôle et dans quel cadre utilisez-vous la téléconsultation avec Rofim ?
Christelle Fortin : Je suis infirmière spécialisée en tabacologie au CHU de Brest. J’accompagne des patients dans leur démarche d’arrêt du tabac, souvent sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. Le CHU de Brest nous a équipés de Rofim pour nos téléconsultations, et j’utilise la plateforme depuis environ un an, principalement pour suivre des patients qui vivent loin de Brest ou pour lesquels les horaires rendent difficile un déplacement à l’hôpital.
Qu’est-ce que la téléconsultation a changé dans votre pratique ?
Christelle Fortin : La téléconsultation me permet de maintenir le lien avec des patients que j’aurais probablement perdus sans cela. Certains ont déménagé à Bordeaux, en Corse ou encore à Rennes, et pourtant je continue à les accompagner. Pour d’autres, c’est leur rythme de travail qui ne leur permet pas de se rendre à l’hôpital.
« La téléconsultation me permet de maintenir le lien avec des patients que j’aurais probablement perdus sans cela. »
Quels bénéfices observez-vous pour vos patients ?
Christelle Fortin : La continuité de la prise en charge. Dans mon domaine, l’entretien motivationnel demande un suivi rapproché : parfois toutes les semaines, parfois quinze consultations sur plusieurs mois. La téléconsultation offre beaucoup de souplesse et évite les ruptures.
C’est aussi plus engageant qu’un simple appel téléphonique. Le fait de se voir change la qualité de l’échange.

Et du point de vue praticien ?
Christelle Fortin : L’outil est simple, intuitif et stable. J’appréhendais un peu l’informatique, mais tout s’est bien passé. La création d’un dossier patient est très facile : il suffit d’un numéro de téléphone et d’un email.
Je ne gagne pas forcément du temps, car je bloque la même durée qu’en présentiel, mais ce n’était pas l’objectif. L’enjeu, c’est la continuité du soin, et Rofim répond pleinement à cet enjeu.
Les patients adhèrent-ils facilement ?
Oui, dans l’ensemble. La première connexion peut être un peu longue car il faut remplir quelques informations, mais la majorité adhère rapidement. Il reste quelques patients sans équipement ou peu à l’aise avec l’outil, dans ces cas-là, nous utilisons le téléphone pour préserver l’alliance thérapeutique.
Recommanderiez-vous Rofim à d’autres professionnels infirmiers ?
Oui, clairement. Il y a quelques années, je n’aurais jamais imaginé faire de la téléconsultation. Aujourd’hui, c’est un outil précieux dans ma pratique. Je suis probablement celle qui l’utilise le plus dans mon service et je trouve que cela apporte vraiment quelque chose au suivi des patients.
« Je n’aurais jamais imaginé faire de la téléconsultation. Aujourd’hui, c’est un outil indispensable pour assurer la continuité du soin. »
En conclusion, que retenez-vous de votre expérience ?
Rofim est un outil pratique, fiable et adapté à notre métier. Il m’a permis d’assurer un suivi que je n’aurais pas pu maintenir autrement. Pour les patients éloignés ou ayant des contraintes fortes, c’est un vrai facilitateur de prise en charge.
Pour aller plus loin : La téléconsultation à l’hôpital et ses bénéfices dans les parcours de soins