Avec la contribution du Professeur Eric Lambaudie,chirurgien en oncologie chirurgicale sénologique et gynécologique au sein de l’Institut Paoli-Calmettes.

Déjà partenaire de l’Institut Gustave Roussy depuis 2021,1er CLCC d’Europe, Rofim travaille à présent avec l’Institut Paoli-Calmettes et poursuit ainsi son implémentation en cancérologie boosté par la dynamique de transformation numérique des CLCC, désireux d’améliorer la prise en charge des patients sur le territoire régional.

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Téléexpertise et demandes d’avis reçus en CLCC

« En tant que centre expert en cancérologie et centre de recours pour certaines pathologies cancéreuses, nous sommes sollicités par SMS, par mail, ou par téléphone, avec bien souvent des dossiers et des informations incomplètes transmis par des moyens de communication “habituels”, et bien souvent, sans éléments iconographiques » explique le Professeur Eric Lambaudie, chirurgien en oncologie chirurgicale sénologique et gynécologique. « Afin de répondre au mieux aux demandes d’expertise et donner des avis opportuns et adaptés,il est indispensable de disposer d’un maximum d’éléments » souligne-t-il.

 Les médecins spécialistes au sein des CLCC (oncologie gynécologique, oncologie d’urologie…) reçoivent aujourd’hui des demandes d’avis de confrères de centres périphériques partenaires par des canaux multiples (appels,SMS, mail…), pratiques tenaces ancrées dans les habitudes.

Au-delà des « perturbations » induites par ces sollicitations, l’efficacité des avis prodigués et la sécurité des données échangées restent peu garantis.

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Évolution de la téléexpertise dans les CLCC

Élément capital dans le diagnostic et la prise en charge en oncologie, la plateforme Rofim s’impose aussi comme un outil simple de transit d’informations en particulier de bilans radiologiques ou autre transfert iconographique ou d’imagerie.

Dans le cas typique des praticiens du service effectuant des mi-temps à l’extérieur dans des centres périphériques partenaires (à raison d’une ou deux journées par semaine pour recruter des patients), les transferts de PACS ou d’iconographies et d’imageries pourraient très bien se faire au travers de la plateforme et ce de manière très simple. 

La téléexpertise devient ainsi un élément clé, facile à intégrer dans le fonctionnement des CLCC au quotidien.

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Quels bénéfices pour les CLCC ?

Sécurisés, permettant de centraliser toutes les demandes et d’y répondre hors des temps de consultation, les outils de téléexpertise permettent ainsi de réduire les appels téléphoniques, diminuer les interruptions, affiner et structurer les demandes mais aussi rendre des avis plus circonstanciés plus rapidement.

Par ailleurs les actes de téléexpertise permettent aux CLCC de percevoir une rémunération, valorisant ainsi le temps médical accordé aux téléexpertises.

Enfin, les outils de téléexpertise permettent facilement aux petits centres de solliciter des centres experts pour homogénéiser l’offre de soins ou du moins l’information autour de l’offre de soins. La mise en œuvre d’une coordination régionale des soins entre les centres et les acteurs de l’écosystème est ainsi facilitée.

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Quels bénéfices pour les patients ?

La téléexpertise permet d’améliorer le parcours et la prise en charge des patients dans les chirurgies du cancer.  En effet, la téléexpertise entre 2 professionnels de santé permet un gain de gain de temps optimisant ainsi l’adressage des patients.

Traçabilité, partage et sécurisation des données, la téléexpertise au sein des CLCC permet de digitaliser l’activité de téléexpertise en la valorisant et la sécurisant. La simplicité d’usage des outils de téléexpertise comme la possibilité d’inviter des confrères correspondants s’avèrent des éléments déterminants dans l’adoption de la télémédecine au sein des CLCC.  

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